Du 21 au 26 septembre 2021, une exposition sur les débuts de Brassens, était présentée dans le grand salon du château du Charmois.
A l'occasion du centenaire de la naissance de Georges Brassens et des 40 ans de sa disparition, les médias encenseront le poète et son œuvre. Mais qu'en était-il à ses débuts ?
Si quelques visionnaires voyaient « Napoléon percer sous Bonaparte » d'autres ne donnaient pas cher de cet ours mal léché, aussi « mal à l'aise sur ses fémurs » que sur la scène du cabaret de Patachou. Une collection de photos de presse et d'articles d'époque retracent sa carrière de 1952 à 1958.
Cette exposition est l’œuvre d’un amateur vosgien, M. Claude MICHEL, passionné par l’ami Georges dont il propose des expositions « à géométrie variable » selon les demandes qui lui sont exprimées. Ainsi, on peut voir ses expositions au gré des festivals dédiés à Tonton Georges (Vaison-la-Romaine, Coudoux, Argentière-La Bessée, etc…). LA toutes fins utiles, M. MICHEL propose également une exposition sur Jean Ferrat…
Le samedi 25 après-midi, une petite quinzaine de personnes (une majorité de « Baladins ») sont venues écouter des chansons écrites en hommage ou qui évoquent simplement Georges Brassens, ce qui était le thème de ce « Bistorico » (bistrot historique), animé par Serge Joseph. Ainsi on a pu écouter :
Alain Pécheral - " Si tonton Georges les avait écoutés"
Martial Robillard - "L'ours et la marguerite", "Un tour de phono Jo", "Le gant"
Laurent Berger - "Dédé Brassens"
Leny Escudero - "Vivre pour des idées"
Pierre Louki - "Viens je m'emmerde"
Jean-Marie Vivier - "Supplique à Georges Brassens pour su'il n'entre pas à la Comédie Française"
Joël Favreau - "La visite"
Georges Moustaki - "Un jour tu es parti"
Marcel Amont - "Le chapeau de Mireille"
Malheureusement, le "Trésor de Naguère" qui était programmé après le « bistorico » a dû être annulé faute de donateurs.
© Crédits photos Serge Joseph